MISATANGO le 30 Mars 2019 à Strasbourg et le 3 Avril 2019 à Colmar

Composition à la fois savante et populaire qui a connu un succès spectaculaire depuis sa création en 1996 la MIsatango (surnom donné à la Misa a Buenos Aires) de Martin Palmeri associe musique chorale et orchestre de tango (bandonéon, cordes et piano) pour une oeuvre religieuse aux accents universels.

2 représentations seront données dans le cadre du Festival Arsmondo Argentine programmé par l'OnR avec les Choeurs de l'OnR direction Sandrine Abello, Laurence Hunckler Mezzo-Soprano, Louise Jallu Bandonéon (photo), Vérène Rimlinger piano, les solistes de La Follia orchestre de Chambre d'Alsace sous la direction de Hugues Borsarello, violon solo et directeur artistique.

STRASBOURG  Eglise Saint-Paul le Samedi 30 Mars 2019 à 20h

COLMAR           Eglise Saint-Matthieu le Mercreedi 3 Avril 2019 à 20h

Crédit Photo : Photothèque Gennevilliers © Didier COMELLEC

Ce spectacle qui commémore de manière originale  le Centenaire de la Grande Guerre au travers des compositions de 13 Musiciens européens de l'époque et des textes alternés de Maurice Genevoix et de Erich Maria Remarque, sera donné le 10 Novembre 2018 à 15 h dans la très belle Salle des Fêtes de Montargis (Loiret). La Follia commémorera ainsi, quelques heures avant le centenaire exact (11 Novembre 1918 à 11 h), la fin de cette tragédie sanglante qui a endeuillé quasiment toutes les familles de notre pays. Ce concert est donné à l'initiative de l’Agglomération Montargoise et Rives du Loing. Le spectacle est labellisé par le " Comité du Centenaire ".

Crédit Photo : Tempetedepixels

Dimanche 18 Mars 2018 à 16:30

Spectacle Famille « fortement conseillé au moins de 18 ans »

Antonio VIVALDI  « Les 4 Saisons »

Cette œuvre très célèbre est interprétée, dans ce spectacle, avec l’appui d’une projection des tendres dessins animés de l’illustratrice Caroline Desnoettes. Chaque saison est finement dépeinte et les scènes prennent vie au rythme de la musique. Ainsi les saisons se suivent et les enfants peuvent reconnaitre sur l’écran le berger et ses moutons, l’orage qui menace puis éclate, les vendanges, les flocons de neige... Cette version avec projection donne à l’œuvre musicale toute sa puissance évocatrice.

Père ANGERER

La Symphonie des Jouets

Attribuée à tort à LéopoldMozart (qui n'en avait fait qu'une simple copie manuscrite) ou à Jospeh Haydn (qui n'en a jamais fait mention dans son catalogue), elle a enfin été reconnue comme écrite par le Père Angerer,moine dominicain. Cette petite symphonie est un bijou de facéties. Aux instruments à cordes et au clavecin s'ajoutent des accessoires : un appeau imitant le chant du coucou, un sifflet rossignol imitant un gazouillis d’oiseau, une crécelle, un triangle, une trompette et un tambour.

A l’initiative de l’ALMC et de La Follia, ce sont 6 jeunes élèves du Conservatoire de Nancy et du Conservatoire de Pont-à-Mousson qui joueront les instruments d’enfants. Nul doute qu’ils impressionneront tous leurs camarades qui seront venus probablement très nombreux pour les entendre « en concert » avec un orchestre professionnel.

Dimanche 18 Mars 2018 à 20:30

L'Heure Romantique

Felix MENDELSSOHN  Octuor à cordes

Felix Mendelssohn a 16 ans lorsqu'il écrit en 1825 l'Octuor à cordes en mi bémol majeur, opus 20. Le jeune compositeur semble l'avoir écrit « ex nihilo », sans avoir vraiment de modèles. Le jeune homme rentrait d'un voyage à Paris lorsqu'il a composé son œuvre. Ce voyage a dû lui laisser de profondes impressions musicales. On reste confondu par la quasi perfection de cette écriture limpide, légère, passionnée et si nouvelle. Tout est ici organique et les huit cordes semblent être un orchestre complet tant les thèmes, les motifs et le trait d'esprit s'enchevêtrent avec un naturel confondant. On reste sidéré par la maturité, l'imagination et l'assurance de cette partition éblouissante qui n'est pas un travail d'élève.

Piotr TCHAIKOVSKI  « Souvenir de Florence »

Cette œuvre est intitulée "Souvenir de Florence" parce le compositeur habitait dans cette ville au moment de sa création - il y séjournait d’ailleurs souvent.  Il est écrit pour sextuor à cordes (2 violons, 2 altos & 2 violoncelles). L'atmosphère prenante et troublante de cette œuvre semble un mariage entre les brumes et les neiges de la Russie natale de Tchaïkovski et la douce lumière de la ville toscane. Il y a presque une jubilation dans ce sextuor ... joie inhabituelle chez ce compositeur plutôt mélancolique. Il compose "Souvenir de Florence" en 1890, année prolifique qui verra également la composition de son opéra "La dame de pique" et du célèbre ballet : "Le lac des cygnes".

Le compositeur, pourtant peu expansif, dira à propos de cette œuvre : « Quel sextuor ! quelle fugue à la fin ! c'est effrayant à quel point je suis content de moi ! ».

5 journées en studio pour enregistrer les 5 Concertos pour Violon de W.A Mozart  : tel est le défi que s'est lancé l'orchestre, déjà riche d'une discographie couronnée par le « Grand Prix de l’Académie du Disque lyrique » et  le" Grand Prix de la SACEM " (pour son enregistrement du Stabat Mater de Boccherini).

L'intégrale des concertos pour violon de Mozart est un double CD disponible dans toutes les FNAC sous le label Arties Records (distribution : Harmonia Mundi).

Retrouvez la critique de France-Musique dans notre page presse.

La Follia, Orchestre de Chambre d’Alsace a été créé en 1971 par des musiciens professionnels de la région rhénane, regroupés autour du violoniste Miguel de la Fuente.

Cette formation s’est forgée une réputation d’excellence qui  a rapidement dépassé les frontières, tant par la qualité de ses interprétations que par ses choix en matière de programmation. Elle a fêté ses 40 ans d’existence par un concert de prestige. Lire la suite ...

Visionnez la vidéo de présentation de l'orchestre

Pour Hugues Borsarello, tout est question de son. Celui de son violon d’abord. Issu d’une famille de musiciens où les cordes frottées résonnaient comme une évidence, il a très tôt endossé cette identité commune.

Bercé par les vielles cires qui hantent la maison familiale, il questionne l’histoire de son instrument, la tradition qui accompagne des gestes si précocement acquis qu’ils en paraissent évidents. Il s’attache alors à développer ce qui lui semble primordial dans l’art d’interpréter : le discours, le naturel du phrasé et du son. Déconstruire pour dépasser, ne pas éviter l’enjeu technique mais le repenser.. Lire la suite ...